TAMARIN

TAMARIN

Originaire des savanes d’Afrique tropicale, le tamarinier se cultive depuis des temps reculés en Inde à tel point qu’on l’a souvent cru natif d’Asie du Sud-Est. Sa date d’introduction en Amérique reste imprécise.

Aux Antilles, cet arbre se plaît le long des plages de sables volcaniques, d’où son nom de « Tamarin bord de mer ». Il déploie sa couronne vert tendre, dense et arrondie jusqu’à 20 m de haut. Ses feuilles alternes, composées de 10 à 18 paires de petites folioles, se ferment la nuit.

La fleur, aux pétales jaune-crème veinés de pourpre, ressemble à une orchidée. La gousse brun clair et bosselée, est droite ou arquée. Elle renferme une pulpe brune, sucrée et acide, parcourue de filaments. Des graines (1 à 10) brunes et dures s’y cachent.
La pulpe s’apprécie crue, en jus rafraîchissant (et laxatif !), en confiture, sirop ou punch macéré.

Les tamarins confits (sucre à limbé et tamarin glacé) régalent les petits. Cuit avec la viande, le tamarin vert acidifie le colombo.